Les Nations Unies et les droits de l’homme
Créer une « culture des droits de l’homme » dans le monde entier

Des droits des femmes et des enfants à ceux des personnes handicapées, des minorités et des groupes autochtones, la création d’une législation internationale relative aux droits de l’homme est l’une des plus grandes réussites de l’ONU.
Ensemble, ces traités et déclarations ont donné naissance à une « culture des droits de l’homme » dans l’ensemble du monde, et offrent un outil efficace pour protéger et défendre tous les droits.
Promouvoir le respect de la loi et la protection des droits de l’homme
L’Organisation des Nations Unies encourage le respect de la loi et la protection des droits de l’homme de beaucoup de façons, notamment:
Il existe 10 organes de suivi des traités, des comités d’experts indépendants qui surveillent la mise en œuvre des principaux traités internationaux sur les droits de l’homme, dont la Convention relative aux droits de l’enfant.
Sous l’égide du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, l’Examen périodique universel passe en revue les réalisations de l’ensemble des États Membres en matière de droits de l’homme. Ce processus mené par les États offre à chacun d’entre eux la possibilité de présenter les mesures qu’il a prises afin d’améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et de remplir ses obligations connexes.
L’ONU s’est également dotée d’un Haut-Commissariat aux droits de l’homme, dont le mandat est de promouvoir et de protéger l’application et le plein exercice des droits individuels de tous.
Les Nations Unies peuvent aussi nommer des experts (parfois appelés rapporteurs spéciaux, représentants ou experts indépendants), pour remédier à un problème spécifique en matière de droits de l’homme, ou qui se pose dans un pays particulier. Ces experts peuvent effectuer des études, partir en mission dans les pays, interviewer les victimes, lancer des appels spéciaux et soumettre des rapports et des recommandations.
Parmi ces dernières procédures, deux sont propres aux enfants et de nombreuses autres, de nature plus générale, font de plus en plus référence aux droits de l’enfant. Les procédures axées sur les enfants sont la nomination d’un Rapporteur spécial chargé d'examiner les questions se rapportant à la vente d'enfants, à la prostitution des enfants et à la pornographie impliquant des enfants, et la nomination d’un Rapporteur spécial sur la traite des êtres humains, en particulier les femmes et les enfants.
De nombreuses procédures plus générales incorporent de plus en plus de références aux droits de l’enfant dans le contexte de leur propre mandat. On peut citer par exemple la désignation de Rapporteurs spéciaux sur : le droit à l’éducation ; la torture ; l’environnement ; les personnes handicapées ; les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires ; la violence contre les femmes ; la liberté de culte ou de religion ; les formes contemporaines du racisme, de la discrimination raciale et de la xénophobie ainsi que l’intolérance qui y est associée. Un Expert indépendant sur la question des droits de l’homme et de l’extrême pauvreté a aussi été nommé.
Des violations des droits de l’enfant ont également été signalées par des Rapporteurs spéciaux chargés de pays en particulier (qui surveillent le respect des droits de l’homme dans certains pays et régions et sont habilités à recevoir des plaintes individuelles) ainsi que par des Rapporteurs spéciaux chargés de questions précises, notamment le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’environnement. Parmi les autres mécanismes pertinents, on compte le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires et le Groupe de travail sur la détention arbitraire.
En outre, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et le Représentant spécial du Secrétaire général chargé de la question de la violence contre les enfants se fondent sur leur mandat spécialisé pour agir en tant que défenseurs indépendants mondiaux en faveur des enfants.