Des transferts monétaires pour un avenir meilleur
L’UNICEF aide les familles les plus vulnérables à accéder aux services sociaux de base et assurer le bien-être des enfants.

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Lorsque la pandémie de coronavirus a frappé la République Démocratique du Congo (RDC), Tity a fait face à d’importantes difficultés et n’arrivait plus à s’occuper de sa famille. « Je n’avais pas d’activité et mon mari n’avait plus de travail donc c’était difficile de nouer les deux bouts du mois », se rappelle la mère de famille qui bénéficie depuis plusieurs mois d’un projet de transferts monétaires mis en place par l’UNICEF, le PAM et la FAO avec l’appui du Royaume de Belgique.

Tity reçoit 148.500 francs congolais - 75 USD environ - chaque trimestre. Avec cet argent, elle a acheté quelques porcs et a débuté un élevage qui a changé la donne pour toute la famille. « Cela nous a rapporté des bénéfices et nous avons utilisé une partie pour entamer la construction d’une maison », explique Tity qui est déterminée à améliorer les conditions de vie de sa famille. Tity a également scolarisé sa fille Tiffynia et a adopté de nouvelles habitudes.

L’UNICEF encourage les familles qui reçoivent l’assistance monétaire à adopter de bonnes pratiques pour assurer le bien-être de leurs enfants. « On apprend des choses qu’on ne connaissait pas », dit Tity en se lavant les mains devant sa maison. Les populations rurales de la commune de la N’Sele n’ayant que très peu accès aux médias, ce sont des relais communautaires qui sensibilisent les familles sur les pratiques familiales essentielles.

Tity applique méthodiquement les conseils reçus des relais communautaires pour permettre à sa fille Tiffynia de grandir en bonne santé et à l’abri des maladies. « J’ignorais certains détails alors qu’ils jouent un rôle très important dans la santé », déclare Tity qui cuisine chaque jour des recettes équilibrées apprises lors de démonstrations culinaires. Avec l’aide des relais communautaires, Tity a également fait enregistrer la naissance de sa fille à l'État-civil.

Comme plus de 4.000 autres familles de la commune de la N’Sele, Tity a gagné en stabilité financière depuis qu’elle a reçu les transferts monétaires. En diversifiant les revenues des familles les plus vulnérables, l’UNICEF, le PAM et la FAO visent à réduire la pauvreté et renforcer l’accès aux services sociaux de base qui sont essentiels pour le bien-être des enfants. « Grâce à ce projet, ma fille va à l’école et elle est en bonne santé », conclut Tity.