Renforcer les capacités des familles à prendre soin des enfants
L’UNICEF, le PAM et la FAO accompagnent plus de 4.000 familles vulnérables vers l’autonomie à travers des transferts monétaires et des formations.

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Tous les trois mois, Bénie attend avec impatience d’entendre son téléphone sonner et de recevoir un message lui indiquant qu’elle peut aller retirer son argent. « Il s’agit d’un montant de 148.500 francs congolais », explique Bénie. La jeune femme reçoit ce message dans le cadre d’un programme de transferts monétaires mis en œuvre par l’UNICEF, le PAM et la FAO avec le soutien du Royaume de la Belgique pour aider les familles vulnérables de la commune de la N’Sele à Kinshasa.

Bénie a lancé un petit commerce de braise grâce à l’argent qu’elle a reçu pour lui permettre de s’occuper de sa famille. Au moins trois fois par semaine, elle parcourt une dizaine de kilomètres pour aller chercher sa marchandise et la revendre dans son quartier. « Je vends de la braise et je mets un peu d’argent de côté pour plus tard faire autre chose d’un peu plus rentable », explique Bénie. Avec son mari, la mère de famille s’est également lancée dans des activités agricoles.

« Cela nous aide à améliorer notre alimentation et maintenir une bonne santé », affirme Bénie en parcourant fièrement son champ. C’est grâce à des formations soutenues par la FAO et ses partenaires que Bénie a appris à cultiver une grande variété de fruits et de légumes qui lui permettent de diversifier l’alimentation de sa famille. La mère de famille s’est également engagée à respecter les autres pratiques familiales essentielles au bien-être de sa famille.

Après avoir été sensibilisés par des relais communautaires soutenus par l’UNICEF, Bénie et son mari ont par exemple décidé d’obtenir un jugement supplétif pour avoir l’acte de naissance de leur fille Shahida. Armée de ses nouvelles connaissances et grâce à son autonomie, Bénie est engagée à assurer un bon avenir à sa fille. « Ce projet apporte beaucoup pour nos familles d’où notre assurance que demain sera meilleur pour nos enfants », conclut Bénie.