Fatoumata Bah, heureuse bénéficiaire d’une bourse scolaire grâce au comité américain pour l'UNICEF
Aujourd’hui en classe de 8e année au collège de Donghel Sigon, Fatoumata peut enfin faire face à ses charges scolaires pour poursuivre son apprentissage
Âgée de 15 ans, Fatoumata Bah vit avec sa grand-mère dans la commune rurale de Donghel Sigon, préfecture de Mali. Ses parents vivent au Libéria, et elle n’a d’ailleurs presque pas leurs nouvelles. « Ma grand-mère est âgée, je suis obligée de faire tous les travaux ménagers et ensuite m’occuper d’elle. C’est à cause de toutes ces difficultés que mes études étaient perturbées. J’étais tout le temps en retard, finalement, je n'allais plus à l’école », témoigne-t-elle.
Afin de permettre à tous les enfants démunis de bénéficier d’un enseignement de qualité, l’UNICEF a mis en œuvre dans les 40 communes de convergence du pays, un Programme de protection sociale en faveur des enfants vulnérables à travers les bourses scolaires.
Dans la commune rurale de Donghel Sigon, 60 élèves en situation de vulnérabilité sont concernés par cette bourse scolaire. Fatoumata est très heureuse de bénéficier de ce programme qui va lui permettre de terminer le collège dans un certain confort qu’elle n’imaginait pas. « Le jour où j’ai été informée de cette bourse dont je bénéficie, j’ai fondu en larmes tellement que j’étais contente. J’ai traversé des périodes difficiles avec ma grand-mère. Désormais, cette bourse va me permettre de payer mes fournitures scolaires, le transport pour aller à l’école, et même mon goûter », ajoute-t-elle.
Aujourd’hui, Fatoumata fait la 8e année et dans deux ans, elle va affronter le Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC). Cet accompagnement intégré de l’UNICEF visant à relever les barrières pour son maintien à l’école, tout en favorisant sa performance scolaire, la motive davantage au travail et à la persévérance. « Avec tout ce que j’ai traversé, je n’ai pas droit à l'erreur. J’ai le minimum qui me permet de poursuivre mes études. Dieu merci, depuis l’octroi de cette bourse, il n’y a pas eu de fausses notes de ma part. En 2023, j’ai promis à ma grand-mère de passer mon BEPC avec mention », nous avoue-t-elle.
L’UNICEF attache du prix à l’éducation des enfants. Grâce à ce programme de protection sociale en faveur des enfants Vulnérables, Fatoumata Bah peut encore espérer réaliser son rêve du futur, celui de devenir médecin pour la santé des populations de Donghel Sigon.
