Nutrition
Pour chaque enfant, une bonne nutrition
Ce que nous voulons changer
Le retard de croissance (KRC2) a un impact sur le développement optimal des enfants, il les rend plus sensibles aux maladies et il diminue les performances scolaires. On estime qu’un enfant sur 4 est affecté par un retard de croissance au Burkina Faso. L’UNICEF travaille à prévenir toutes les formes de malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans ainsi que chez femmes enceintes et allaitantes au Burkina Faso:
- Aujourd’hui, 4 enfants de moins de 6 mois sur 10 ne sont pas allaités exclusivement. L’UNICEF et ses partenaires font la promotion de l’Allaitement Exclusif (AME) aux nourrissons de moins de 6 mois ainsi que la poursuite de l’allaitement optimal jusqu’à deux ans ou plus auprès des mères.
- L’UNICEF promeut également l’alimentation de complément adéquate et apportée à temps opportun aux enfants de 6 mois à 24 mois pour assurer une bonne croissance. L’UNICEF accompagne les activités visant l’amélioration de la nutrition maternelle dont les conseils nutritionnels et la supplémentation en micronutriments chez la femme enceinte afin de remédier aux carences.
- L’UNICEF appuie la prise en charge des enfants malnutris aiguës. Plus de 935,970 enfants de moins de 5 ans sont affectés par le retard de croissance, soit un enfant sur quatre.
- En 2021, environs 631,787 enfants de moins de 5 ans seront affectés par la malnutrition aiguë globale dont 151,214 sous sa forme sévère.
Ce que nous faisons
- L’UNICEF appuie le Gouvernement du Burkina Faso dans le plaidoyer, l’élaboration des politiques et stratégies de nutrition et la coordination des partenaires techniques et financiers de nutrition.
- L’UNICEF, en collaboration avec quatre Agences des Nations Unies (OMS, PAM, FAO et HCR) appui la mise en œuvre d’un programme conjoint de prévention du retard de croissance dans la région de l’Est du pays
- L’UNICEF appuie le gouvernement pour la mise en œuvre du plan de passage à l’échelle de promotion de pratiques optimales d’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE), dont la mise en place d’une plateforme communautaire de groupes de soutien entre les femmes enceintes et allaitantes.
- L’UNICEF appuie le gouvernement dans la lutte contre les carences en micronutriments par l’organisation des campagnes de supplémentation en Vitamine A et de déparasitage ciblant les enfants de 6 à 59 mois et la supplémentation en fer acide folique aux femmes enceintes au cours de la consultation prénatale.
- L’UNICEF appuie le gouvernement pour la prise en charge de la malnutrition aiguë en disponibilisant les intrants thérapeutiques au niveau national, en renforçant les capacités des agents de santé et des agents de santé communautaires, et par la supervision des activités sur terrain.
- Mise en place d’un paquet intégré de prévention de toutes les formes de malnutrition et de prise en charge de la malnutrition aiguë.
Quelques Chiffres Clés
Au Burkina Faso, chaque année, la malnutrition tue à peu près 26 000 enfants de moins de cinq ans.
La malnutrition coûte à l’économie locale 680 millions USD en perte de productivité et en coût des soins de santé.
Près d’un million d’enfants de moins de 5 ans souffrent de retard de croissance (petite taille par rapport à l’âge).
83,4 pour cent des enfants de 6-59 mois sont anémiés, soit plus de 2,5 millions.