Éducation
Pour chaque enfant, une éducation de qualité

Ce que nous voulons changer
Alors que le pays réussit à scolariser près de 9 enfants sur 10 au primaire (88,8 pour cent globalement et 89,2 pour cent pour les filles), en 2019, le taux brut de scolarisation au préscolaire est toujours résiduel (5,2 pour cent) et le post-primaire est à 50,1 pour cent. En Mars 2020, nous comptions plus de 350.000 enfants sont affectés par la fermeture des écoles due à l'accélération de la violence contre les écoles, par des groupes armés non étatiques (GANE).
L'UNICEF Burkina Faso vise à:
- Réduire le nombre d’enfants exclus du système scolaire en suscitant l’adhésion des communautés aux valeurs de l’école, en pilotant des offres alternatives d’éducation (écoles franco-arabes, classes passerelles, éducation par la radio, cours de rattrapage)
- Développer des « écoles de Qualité Amies des Enfants inclusives complètes » (EQAmE), avec un accent particulier sur les enfants à besoins spécifiques (enfants avec handicap, talibés et réfugiés).
- Lutter contre l’échec scolaire en améliorant la qualité de l’enseignement et les méthodes d’apprentissage.
- Faciliter l'accès des enfants du milieu rural à l’école, avec une attention sur les filles et tous les autres enfants à risque de non scolarisation ou de déscolarisation précoce.
Ce que nous faisons
Ces 15 dernières années, le Burkina Faso a presque doublé ses indicateurs d’accès à l’éducation primaire, passés de 46,5 pour cent (dont 38,9 pour cent pour les filles) en 2001 à 88,5 pour cent (dont 89,0 pour cent pour les filles et 81% pour les garçons) en 2017. Autre avancée significative : le pays a aussi réalisé la parité filles/garçons au préscolaire, primaire et post primaire depuis 2013.
Pour accélérer le développement de la Petite Enfance, le gouvernement du Burkina Faso avec l’appui technique et financier de ses partenaires tels que l’UNICEF, a développé une Stratégie Nationale de Développement Intégré de la Petite Enfance (SNDIPE) en 2007, suivie d’un Programme national d’éducation parentale (PNEP), développé en 2013 et adopté en 2015.
Au Burkina Faso, l’UNICEF développe un programme articulé de soutien à l’éducation des filles, au primaire et au post-primaire, à travers des partenariats établis avec le gouvernement et des ONGs. Les efforts, d’abord concentrés sur le niveau primaire -permettant d’améliorer les indicateurs d’accès et de maintien des filles -, se sont ensuite étendus au post-primaire pour y favoriser une meilleure transition et le maintien des filles à l’école.
Pour faire face à la crise humanitaire, en 2020, grâce au soutien de l’UNICEF :
- Plus de 210.000 enfants ont eu accès à l'éducation formelle ou non formelle;
- Plus de 10.000 enfants agés de 3 à 17 ans affectés par la crise ont reçu des soutiens psychosociaux;
- L’expansion de l’approche EQAmE (qualité de l’école) et Safe school par l’amélioration de l’environnement scolaire, l’appui à la réforme curriculaire y compris la lecture rapide, la formation des enseignants, l’élargissement de l’accès à l’éducation aux enfants en situation d’urgence donnent de bons résultat;
- Le renforcement des alternatives d’éducation formelle et non formelle avec notamment les cours accélérés et une meilleure organisation des foyers coraniques pour intégrer les apprentissages scolaires;
- L’école à distance comme le Programme d’éducation par la radio a permis de donner une routine éducative à près d’un demi-million d’enfants (440.000 estimatif). A noter que les résultats de CEP, BAC et Brevet sont meilleurs que l’année précédente en dépit de l’interruption de la scolarité due au Covid-19 montrant au moins l’utilité de ce programme.
Quelques chiffres clés
Nos ressources
L'UNICEF aide les pays à produire des données probantes pour savoir où et comment réaliser les investissements les plus pertinents pour les enfants.
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