Génération égalité

C’est le moment de prendre la parole pour les droits des femmes!

Aurelia Jessica Ickonga
Photo 8 Mars 2020
UNICEF/Congo/2020/MARANATHA
09 mars 2020

Chaque fille a le droit de poursuivre ses rêves et de développer les compétences dont elle a besoin pour réussir dans le domaine qu'elle a choisi. Helena et Valencia nous parlent de leurs expériences. Ecoutez les femmes fortes de demain, elles sont déjà aux commandes!

 

Valencia
UNICEF/Congo/2020/MARANATHA
Miss B, la Reine des pâtisseries
Helena
UNICEF/Congo/2020/MARANATHA
Helena, le pinceau magique qui revèle la beauté des femmes

Valencia est une jeune femme de 28 ans. Amoureuse des sucreries depuis son plus jeune âge, elle a décidé il y a quelques années de faire de sa passion un métier.

« J’ai commencé la pâtisserie comme un jeu, je regardais tous les jours sur YouTube les vidéos des pâtissiers célèbres. J’ai fait mes premiers cupcakes pour l’anniversaire d’une de mes nièces il y a 3 ans. Mes cupcakes ont eu beaucoup de succès ce jour-là et les invités m’ont proposé de les commercialiser. Mais très vite je me suis heurtée à pas mal de difficultés : des problèmes d’électricité qui abimaient mes appareils de cuisine car à chaque fois, je dépensais toutes mes économies dans la réparation ou le renouvellement de mon matériel et je n’arrivais pas à respecter les délais que je fixais à mes clients>>.
 

Gateaux faits par Valencia
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Elle abandonne pendant une année et finalement décide de revenir aux fourneaux plus tard, la passion aidant.

J’ai commencé à prendre des commandes plus petites, à améliorer ma technique de pâtisserie et diversifier mon offre, en plus des cupcakes, j’offrais maintenant d’autres pâtisseries : des pancakes, des gâteaux d’anniversaire. Dans 5 ans, j’aimerais ouvrir un salon de thé, une sorte de palais des gourmands ou tous les amoureux des sucreries pourraient trouver leur Bonheur .

Helena a décidé de changer le monde en magnifiant chaque femme avec son pinceau. 

“J’ai commencé il y a quelques années à maquiller mes amies et quelques membres de ma famille. Je ne pensais pas un jour pouvoir vivre de cette passion. Ce qui est intéressant au Congo c’est qu’il y a mille et une occasion de se faire belle. Je ne pensais pas vraiment trouver ma place dans cet univers où la concurrence est aussi forte. Je suis totalement autodidacte pendant que d’autres sont diplômées de grande écoles d’esthétique”.

Helena 2
UNICEF/Congo/2020/MARANATHA

“Je me suis formée toute seule en regardant faire mais en essayant aussi de prendre comme modèles mes sœurs et mes amies. Nous ne sommes qu’au début du mois de Mars mais je suis déjà bookée pour l’été. Le conseil que je peux donner aux jeunes filles, c’est de se lancer et de croire en elles. Souvent nos talents sont cachés tout au fond de nous-mêmes, on peut les percevoir juste comme des hobbies sans importance mais c’est là que nous nous épanouissons vraiment. Aujourd’hui je travaille avec deux assistantes, j’ai pu créer des emplois. La femme a besoin d’être belle à l’intérieur et à l’extérieur, j’ai ce don de révéler et de magnifier la beauté de chacune d’elles et je me sens comme une magicienne avec mes pinceaux et mes palettes et c’est une véritable bénédiction. Je les rends encore plus belles et beaucoup plus confiantes en elles-mêmes”.

Tous ensemble
UNICEF/Congo/2020/MARANATHA

C’est aujourd’hui qu’il faut faire une promesse à toutes nos sœurs dans le monde pour s’entraider, croire en soi et devenir autonomes. Ensemble, défendons l’égalité.