Là où je fais mes devoirs
Chaque enfant mérite une éducation, peu importe qui il est et ou où il vit

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Au Mali, une fille sur deux est mariée avant d’atteindre ses 18 ans. Fatoumata Goita, 12 ans, de Sikasso, a la chance d'aller à l'école. Issue d'une famille d'agriculteurs, c'est une élève qui travaille ardemment et qui veut devenir pharmacienne. « J'apprends mes leçons après les cours à l'école ou à la maison », dit-elle.

Oumou Goita, 10 ans (à gauche) et Amidou Goita, 9 ans (à droite), font leurs devoirs sous un arbre près de leur école à Yorosso, au Mali.
Oumou dit : « J'aime apprendre mes leçons sous le manguier près de chez moi, car il fait plus frais ici qu'à l'intérieur. Ma matière préférée est les mathématiques. »
Le rêve d'Amidou est de devenir enseignant. « Il fait plus frais sous l'arbre, c'est pourquoi j'aime y étudier. J'adore aller à l'école et c'est comme ça que je trouverai un bon travail à l'avenir. »

Assetou Goita, 12 ans, (à droite) et son camarade de classe Mathieu Sangaré, 11 ans, (à gauche) adorent étudier près de l’étang.
Assetou dit : « Je fais mes devoirs ici parce que c'est frais et calme. J'étudie aussi à la maison, mais je préfère venir ici parce qu'il n'y a pas de bruit. »
« J'étudie la géographie, » affirme Mathieu. « J'adore venir ici. J'aime le silence. »

Lami Dambale, 9 ans, étudie dans une rue de la ville de Koutiala à côté de la lumière d'un magasin fermé. « J'étudie ici parce que je peux avoir plus de lumière qu'à la maison. Ce que j'aime le plus, c'est les mathématiques. Je veux devenir mécanicien automobile. »
« J'étudie ici parce que je peux avoir plus de lumière qu'à la maison. Ce que j'aime le plus, c'est les mathématiques. Je veux devenir mécanicien automobile »

Colette et Leon Dara, 7 ans, sont assis côte à côte pour étudier ensemble dans leur cour. Ils ont perdu leur père, un revendeur, il y a deux jours. Léon, expliquant que sa matière préférée est les mathématiques, compte « 1, 2, 3. » Sa sœur dit qu’elle aime apprendre des textes par cœur.

Oumou Djenebo, 6 ans, veut devenir enseignante. "A, B, C", récite-t-elle, écrivant des lettres de l'alphabet sur un petit tableau noir sur le mur de sa maison. « J'aime vraiment utiliser ce tableau noir dans la cour. Je peux écrire et lire un peu maintenant. »

« J'aime vraiment utiliser ce tableau noir dans la cour. Je peux écrire et lire un peu maintenant »
Aissata Djenebo, 7 ans, est fille d'une vendeuse de poisson : « J'apprends mes leçons à la maison. J'aime être avec ma famille quand j'étudie. »

Dans la région du centre, Mopti, Seydou Keita, 10 ans, qui a perdu son père pendant le conflit armé, aime étudier auprès de sa mère. « Ma mère vend du poisson tous les soirs devant la maison. J'aime être proche d'elle. »
La mère de Seydou, Aissata Diallo, suit son éducation de près : « Je veux vraiment que mon fils soit instruit. Je ne peux pas lui apprendre moi-même parce que je n'ai pas eu la chance de recevoir une éducation, mais je peux m'assurer qu'il fait ses devoirs et apprend ses leçons. »

Amadou Dicko, 10 ans, a une véritable passion pour l'apprentissage. Son père est chauffeur et sa mère vend du charbon de bois. A la question « Que feras-tu quand tu auras fini tes études_ ? », il répond : « J'étudierai plus ! Je veux étudier autant que possible. J'apprends mes leçons parce que je veux progresser et réussir à l'école. Quand je serai grand, je travaillerai dans un bureau. Ce que j'aime le plus, c'est lire. »

Dans la région de Koulikoro, Koniba Coulibaly, 13 ans, est en cinquième année. Sa mère gagne sa vie en ramassant du bois et son père est voyant. « J'étudie ici tous les jours. Mon école n'est pas loin de chez moi. Ce que j'aime le plus, c'est apprendre le français. »

Assitan, 12 ans, étudie la chimie et la physique sous les manguiers à côté de sa maison. Elle aime l'histoire et la géographie avant tout, et rêve de devenir ministre. « Je veux défendre les droits des femmes, »dit-elle. Son père est inspecteur académique et sa mère est enseignante.
« J'étudie dans la nature parce que j'aime les arbres et l'herbe. C'est calme ici. »

Mamadou Keita, 11 ans, étudie à la maison quand il pleut. « Je m'approche de la fenêtre pour avoir de la lumière. Je veux étudier parce qu'un jour, je serai ministre. C'est un excellent travail d'aider les gens à construire des maisons et des routes et à célébrer des mariages. »

« Je veux aller à l'université et devenir médecin pour aider les gens à guérir des maladies. »

Fatoumata, 13 ans, vit avec sa mère qui vend des légumes et son père qui est menuisier. L'électricité dans leur maison n'est pas constante, mais la famille a récemment acquis une lampe solaire afin que Fatoumata puisse étudier.
« Quand il y a une coupure de courant, j'utilise cette lampe solaire. J'étudie l'éducation civique et morale. Je veux aller à l'université et devenir médecin pour aider les gens à guérir des maladies. J'étudie tous les jours, et ce que j'aime le plus, c'est les mathématiques. »
Ailleurs dans la région de Koulikoro, Abderamane Samagou, 12 ans, a son coin secret où il aime aller seul pour apprendre ses leçons. « Je viens toujours seul sur ce chantier. J'apprends mes leçons ici parce que c'est plus calme qu'à la maison. Je veux devenir médecin et ma matière préférée est les mathématiques. »

Fatoumata Sangare, 12 ans, est la fille d'un enseignant et étudie chez elle, assise sur une chaise en bois. « J'aime la biologie. Mon rêve est de devenir journaliste présentatrice à la télé. »

Chaque enfant, partout au Mali, mérite une éducation de qualité.