S’atteler à mieux gérer l’eau : source de vie et de bénédiction
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Dans le Sud-Ouest, non loin de Tuléar, le petit village de Tanambe Manirisoa est situé dans une zone aride, entouré de cactus. La pauvreté du sol et une mauvaise maintenance du forage en place ont fait que 250 personnes environ ont utilisé de l’eau souterraine pour subvenir à leurs besoins quotidiens notamment pour l’hygiène, la cuisine, la lessive ou encore l’eau pour le bétail et l’agriculture pendant plus de 7 années.
En 2022, le forage réhabilité par l’UNICEF et son partenaire l’ONG SAHI a permis de remédier rapidement à la situation. Les impacts immédiats de pouvoir de nouveau accéder à l’eau potable a même fait l’objet de plaidoirie et d’engagement personnel du président du village afin d’inciter la population au respect des infrastructures et à une meilleure maintenance du point d’eau.
En effet, le forage existant est tombé en panne, sans aucune perspective de rénovation par les autorités locales. C’est la principale raison de l’alternative à l’eau souterraine, pourtant cette alternative n’assure pas une bonne santé. À son utilisation, les habitants sont exposés à des maladies hydriques, mais aussi à la diarrhée et d’autres infections.
Ainsi, cette nouvelle source d’eau elle baptisée « eau de source et de bénédiction » grâce aux impacts immédiats et positifs qu’elle a apporté à la population. Le forage est équipé d'une pompe à moteur humaine et est clôturé afin d'être protégé de l'environnement extérieur et de demeurer potable. L’eau potable qui y jaillit naturellement est donc certainement plus sûre, et a grandement contribué au changement des habitudes et aux pratiques d’hygiènes dans le village, et même des communautés aux alentours. Les villageois se sont organisés afin d'assurer la gestion de ce patrimoine naturel. Conscient du fait d’avoir une source précieuse pour la survie de tous, un pacte social autrement dit « Dina » ou des règles établis par la communauté elle-même permettent de maintenir en bon état le point d’eau, pour gérer et soutenir son utilisation afin de garantir sa durabilité. Le président du quartier a affirmé que « la préservation de l’eau est nécessaire car comme nous le savons, sans eau, il n’y a pas de vie ».
Plus que jamais, motivé par cette source de vie, le Président du village s’est engagé à sensibiliser les autres villages avoisinants sur la bonne gestion de l’eau et à maintenir la propreté dans le village afin que moins d’enfants aient à payer le prix de l’insalubrité.