S’élancer dans un parcours du combattant pour venir en aide à la population des zones enclavées.
Ce reportage décrit en images les défis relevés par les acteurs travaillant dans le domaine de l’eau – l’assainissement et l’hygiène, dont l’UNICEF, afin d’accélérer la lutte contre la défécation à l’air libre dans la région d’Analanjirofo.


Avant la descente au village d’Analabe, une formation des animateurs s’est tenue à Vavatenina afin de renforcer leurs capacités pour mener à bien leur mission.

À peine avoir parcouru quelques kilomètres, la voiture de l’UNICEF est bloquée dans une flaque de boue à cause du mauvais état de la route.

Le dépannage se fait sous le regard attentif des enfants d’un village sur la route. Finalement, la voiture a dû retourner à Vavatenina et laisser l'équipe continuer la route à pied. Le rendez-vous est donné à la même place le lendemain pour le retour en ville.

Eulalie, VNU WASH Officer à l’UNICEF et les animateurs sont obligées de parcourir le reste du trajet à pied, à travers les sentiers escarpés.

Il leur faut six heures de marche pour sillonner les 30km qui séparent le point de départ au village d’Analabe. Pendant les temps de pause, ils en profitent aussi pour faire des courts échanges avec les habitants des villages sur la route.

Au bout de quelques heures, ils rencontrent enfin les premiers villageois d’Analabe qui sont en train de se brosser les dents dans la rivière.

Une fois arrivés au village d’Analabe, Justin – technicien animateur WASH, prend le devant pour effectuer les activités de conscientisation auprès de la communauté.

Des villageois remplissant la fiche de présence qui servira d’outil de suivi pour les techniciens. Il est attendu que chaque foyer construit une latrine destinée pour leur usage.

Jean Paul, 65ans, lavant ses mains avec de l’eau et à l’aide d’un dispositif artisanale. Il est l’un des premiers à avoir construit sa latrine, après avoir été convaincu de l’importance de son bien-être.

À défaut de savon, le cendre est utilisé comme antiseptique. Une solution simple et adaptée au contexte local.

Depuis juin 2021, le village d’Analabe est certifié « village sans défécation à l’air libre » grâce aux efforts de l’UNICEF, de tous ses partenaires et surtout de la communauté.