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Droits de lenfant et plans daction nationaux
La Convention fut également un thème central
et unificateur dans les discussions au sein des ONG, durant
la Session extraordinaire. Elle a été citée
dans presque tous les débats des sessions plénières
des ONG, ainsi que dans dautres séances et à
des moments importants des travaux de mobilisation du Groupe
de discussion («Caucus») sur les droits de lenfant.
Kul C. Gautam, Directeur général adjoint de
lUNICEF, a félicité les ONG pour la diversité
de leurs activités, pour leur engagement et le rôle
historique et essentiel quelles ont joué dans
la création du mouvement mondial en faveur des droits
de lenfant au cours des 30 dernières années.
Laction des ONG a été à lorigine
de linterdiction des mines terrestres et de lallégement
de la dette, a-t-il déclaré. «Et aujourdhui,
elles jouent un rôle de plus en plus important dans
le Mouvement mondial en faveur des enfants.» Les perspectives
des ONG sont très importantes dans les rapports non
gouvernementaux soumis au Comité des droits de lenfant,
a-t-il ajouté. «Elles attirent lattention
sur les gouvernements qui travaillent darrache-pied
en faveur des enfants et sur ceux qui prennent du retard.»
Fondé au début de 2000, le Caucus est un groupe
qui rassemble plus de 100 ONG nationales et internationales
du monde entier qui sengagent à protéger
et promouvoir avec énergie les droits fondamentaux
des enfants. Le Caucus joue un rôle de groupe de pression,
et il sest battu avec énergie que pour la Session
extraordinaire et le document final soient axés sur
les droits des enfants et a jugé que ce document et
la Session elle-même auraient tous les deux pu insister
davantage sur les droits de lenfant. Le groupe a préparé
plusieurs versions dun autre document final appelé
«Un ordre du jour pour les droits de lenfant pour
la décennie à venir».
«La Convention est une norme obligatoire pour les 191
pays qui lont ratifiée», a déclaré
Mme Jo Becker, porte-parole du Caucus. Les ONG membres du
Caucus et dautres organisations se sont engagées
à coopérer avec les gouvernements pour sassurer
que les plans daction nationaux contiennent des mesures
concrètes en faveur de la pleine application de la
Convention relative aux droits de lenfant. Le Caucus
sur les droits de lenfant poursuivra ses activités
lan prochain pendant lélaboration des plans
daction.
«Les gouvernements doivent reconnaître quil
faut que la société civile soit présente
et quelle soit consultée», a déclaré
Mary Diaz, Directrice de la Womens Commission on Refugee
Women and Children et Coprésidente du Comité
directeur des ONG. On demande aux citoyens de participer à
lédification de sociétés fortes
et de demander des comptes à leurs gouvernements. «[Mais]
pour cela, il faut que nous ayons accès aux travaux
délaboration des politiques et aux négociations
comme celles-ci.»
Pendant toute la Session, les ONG ont reconnu leurs responsabilités
et également quelles occupaient une position
unique pour contribuer à lélaboration
des programmes daction nationaux, ainsi que des mécanismes
et des directives visant à établir un processus
de surveillance lié au suivi de la Convention relative
aux droits de lenfant. Alors que les gouvernements rentraient
chez eux pour préparer leurs plans daction nationaux,
les ONG avaient encore beaucoup à faire puisque ces
plans doivent être présentés dans un an.
Selon les ONG, les critères retenus devraient inclure
une déclaration vigoureuse appuyant le paragraphe 59
du document final en faveur de la participation de la société
civile.
Pour un supplément dinformation sur la Convention
dans le suivi de la Session extraordinaire, voir Suivi
: la Convention relative aux droits de lenfant, pilier
des activités de suivi.
Pour un supplément dinformation sur les plans
daction nationaux, voir Suivi
: Plans daction nationaux.
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