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Le retard de croissance est défini par la faible taille d’un enfant par rapport à son âge. Dans la lutte contre la sous-nutrition, les efforts sont passés d’actions visant à réduire la prévalence de l’insuffisance pondérale (poids insuffisant par rapport à l’âge), à la prévention du retard de croissance.
Nous comprenons désormais mieux l’importance cruciale de la nutrition pendant les 1000 jours couvrant la grossesse aux deux premières années de la vie d’un enfant, et savons que le retard de croissance résulte de déficiences nutritionnelles pendant cette période critique.
Le retard de croissance a des conséquences irréversibles sur le développement de l’enfant. La sous-nutrition tôt dans la vie aura des conséquences majeures sur les résultats scolaires, les revenus et la productivité.
Un nouveau rapport (en anglais, version française bientôt disponible) de l’UNICEF révèle la forte prévalence du retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans, mais souligne également les énormes possibilités qui s’offrent à nous d’en faire un problème du passé.
Un nouveau rapport de l’UNICEF révèle la prévalence choquante du retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans.
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NEW YORK, États-Unis, 15 avril 2013 – Un nouveau rapport de l’UNICEF révèle la prévalence choquante du retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans.
Un enfant de moins de cinq ans sur quatre souffre de sous-nutrition chronique aux conséquences à long terme dévastatrices, à la fois pour eux-mêmes et pour le bien-être économique de leurs communautés.
Les enfants souffrant d’un retard de croissance réussissent moins bien à l’école, sont moins payés quand ils entrent dans la vie active et courent un plus grand risque d’être en surpoids et de développer des maladies chroniques plus tard dans la vie.
(Vidéo en anglais) Werner Schultink, Chef de la section nutrition, parle des conclusions du nouveau rapport.
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Un tiers de tous les décès d’enfants de moins de cinq ans sont imputables à la sous-nutrition.
Une étude réalisée en 2007 estimait, en moyenne, qu’un enfant souffrant de retard de croissance risquait fort à l’âge adulte de gagner près d’un quart de revenu en moins que s’il avait été bien nourri.
« Nous savons avec certitude que, faute d’une bonne nutrition, les choses iront terriblement mal plus tard dans la vie », affirme le Chef de la section nutrition à l’UNICEF, Werner Schultink.
Mais le rapport souligne également l’énorme occasion de résoudre à jamais ce problème. Des pays comme l’Éthiopie, la République fédérale démocratique du Népal, Haïti et le Pérou ont obtenu des résultats significatifs dans la réduction de la sous-nutrition – une fois qu’ils lui avaient donné la priorité.
Le traitement n'est pas coûteux, mais nécessite d’intervenir au moment opportun. Le retard de croissance peut être facilement prévenu, si l’on s’en occupe avant même que le bébé ne vienne au monde.
Un bénévole de santé communautaire mesure le bras de Nirmila, 2 ans, dans le village de Biraltoli au Népal. Nirmila, qui est toujours allaité, n'est pas sous-alimenté. Le dépistage fait partie d'un programme de l'UNICEF / UE qui soutient la sécurité nutritionnelle.
« Ce qui compte vraiment, c’est d’intervenir très tôt dans la vie, entre la grossesse et les deux premières années de la vie », affirme Werner Schultink. « Et nous savons que si vous essayez de rattraper le temps perdu après cette brève période du cycle de la vie, ce sera trop tard ».
Une bonne nutrition, ce n’est pas simplement une question d’alimentation. Expliquer aux mères l’importance de l’allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois de la vie revêt une importance cruciale. Mais il faut également veiller à la vaccination de l’enfant, à ce qu’il ait de l’eau potable et qu’il comprenne l’importance de mesures hygiéniques simples comme le lavage des mains avec du savon.
Le fardeau du retard de croissance est disproportionné. Quelque 80 pour cent des enfants qui souffrent d’un retard de croissance dans le monde vivent dans 14 pays seulement, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. La question est donc étroitement liée à une réduction équitable et durable de la pauvreté.
« Il nous faut mettre les gens sur les bons rails de la vie, poursuit Werner Schultink. Si vous voulez vaincre la pauvreté, vous devez vaincre le retard de