Il faut accélérer les progrès pour mettre un terme aux mutilations génitales féminines dans le monde d’ici à 2030

06 février 2017

NEW YORK, le 6 février 2017 – « Les mutilations génitales féminines endommagent irrémédiablement le corps des filles et leur infligent une douleur insoutenable. Ces pratiques causent également un traumatisme psychologique extrême qui peut durer toute la vie.

« En outre, ces mutilations augmentent les risques de complications potentiellement mortelles pendant la grossesse, le travail et l’accouchement, mettant en péril la mère et l’enfant. 

« Elles privent aussi les filles de leur autonomie et bafouent leurs droits fondamentaux.

« Reflet du piètre statut des filles et des femmes, ces pratiques renforcent les inégalités entre les sexes, nourrissent des cycles intergénérationnels de discrimination et portent atteinte aux femmes.

« Malgré les progrès accomplis vers l’élimination des mutilations génitales féminines et de l’excision, des millions de filles pour la plupart âgées de moins de 15 ans seront encore soumises de force à ces pratiques violentes cette année. Hélas, elles s’ajouteront à près de 200 millions de filles et de femmes qui, dans le monde, vivent avec les graves conséquences de l’excision et des mutilations génitales féminines, et dont les communautés sont affectées par les incidences de ces pratiques.

« Tenant compte des liens étroits entre les mutilations génitales féminines, les inégalités entre les sexes et le développement, les objectifs de développement durable ont relancé en 2015 l’action mondiale pour éliminer ces pratiques d’ici à 2030. 

« En 2016, plus de 2 900 collectivités (ce qui représente quelque 8,4 millions de personnes) déclaraient avoir abandonné ces pratiques dans les pays où l’UNFPA et l’UNICEF œuvrent pour y mettre fin.

« En 2017, nous devons exiger que des mesures plus rapides soient prises pour imprimer un nouvel élan aux progrès accomplis jusqu’à présent. Demandons aux gouvernements d’agir, d’adopter des lois, de mettre en œuvre des politiques pour protéger les droits des filles et des femmes et interdire ces pratiques.

« Il faut aussi permettre aux groupes à risque et aux survivantes d’accéder plus facilement à des services de soutien. Cela signifie aussi susciter une plus grande demande pour ces services et fournir aux familles et aux communautés davantage d’informations sur les risques que posent les mutilations génitales féminines et l’excision et les avantages qu’il y a à les abandonner. 

« Enfin, les familles et les collectivités doivent agir elles aussi et refuser de soumettre leurs filles à l’excision et aux mutilations génitales féminines.

« Faisons de cette génération celle qui abolira ces pratiques une fois pour toutes, afin de créer un monde meilleur et plus sain pour l’ensemble de l’humanité. »

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Note aux rédactions


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