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PORT-AU-PRINCE, Haïti, 5 octobre 2010 – Pour les milliers de résidents temporaires du camp de déplacés de Primature, dans la capitale haïtienne, la routine quotidienne d'hier a commencé comme elle l'a fait chaque jour depuis que le tremblement s'y est produit, en janvier. Mais pour d'autres, il y avait une différence importante : c'était une journée d'école.
VIDÉO (en anglais) : 4 octobre 2010 – le reportage du correspondant de l'UNICEF Bob Coen sur la réouverture des classes pour les élèves affectés par le tremblement de terre en Haïti, avec, parmi ceux-ci, les enfants qui n'étaient auparavant jamais allés à l'école.
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Judeline, 6 ans, vit avec sa mère, son frère et son cousin sous une tente sur les pentes boueuses de Primature depuis que le séisme a détruit leur maison et que son père a été tué. Pour Judeline, la journée d’hier marquait un nouveau et important départ, quand elle est partie pour l’école le matin, pour la première fois.
« Retourner à l'école est aujourd'hui symbolique, » a dit la Représentante de l'UNICEF en Haïti, Françoise Gruloos-Ackermans. « Ceci constitue l'avenir du pays et je suis très heureuse parce que tous les donateurs et tous les partenaires – bilatéraux, multilatéraux –, tous, nous participons à ce combat parce que c'est un combat réel. »
Classes reconstruites
L'UNICEF et le ministre de l'Éducation d'Haïti ont célébré la rentrée des classes lors de la réouverture de l'école Celie Lilavois. Les bâtiments de l'établissement avaient été détruits au moment du tremblement de terre et le groupe de construction de l'UNICEF a travaillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour achever d'ici le jour-J quatre nouvelles salles de classes semi-permanentes.
Judeline Janvier et Ismeralda Dalovma, âgées toutes deux de 6 ans, portent leur nouveau sac à dos à l'école Celie Lilavois à Port-au-Prince en Haïti. les bâtiments de l'école ont été détruits pendant le tremblement de terre de janvier et l'unité de construction de l'UNICEF l'a reconstruite à temps pour la rentrée scolaire.
« L'objectif cette année de l'État n'est pas seulement de faire revenir à l'école ceux qui y allaient déjà. C'est de faire aller à l'école tous les enfants, » dit le ministre de l'Éducation Joël Desrosiers Jean-Pierre. « Tous nos enfants doivent aller à l'école. »
Le Ministre a fait ces remarques lors de la cérémonie d'inauguration à l'école Celie Lilavois.
Mouvement « Allons à l'école »
Françoise Gruloos-Ackermans s'est fait l'écho de cette remarque, appelant le début de cette nouvelle année scolaire en Haïti un mouvement « Allons à l'école ». L'UNICEF, le Gouvernement et leurs partenaires veulent scolariser « non seulement les enfants qui allaient à l'école avant mais aussi les enfants qui, auparavant, ne sont jamais allés à l'école. » a-t-elle expliqué. « C'est la différence entre « Retournons à l'école » et « Allons à l'école » »
La Représentante de l'UNICEF en Haïti Françoise Gruloos-Ackermans parle avec Judeline Janvier et Ismeralda Dalovma après l'inauguration de l'école Celie Lilavois à Port-au-Prince, la Capitale haïtienne.
Et faire aller les enfants en classe est ici bien plus qu'une affaire d'éducation.
« Certains enfants ont perdu leurs parents, » observe la directrice de l'école Celie Lilavois, Henriette Moisset. « Ils sont vraiment traumatisés mais à l'école, nous essayons de leur donner espoir, de leur parler et de les placer dans un environnement qui les aide à faire face à ce tourment. Pour ces enfants, c'est vraiment dur. »
Un environnement protecteur
Offrir un environnement éducatif sûr et protecteur est une priorité dans l'Haïti de l'après séisme. A l'école Celie Lilavois, le Gouvernement assure des repas pour tous les élèves et l'UNICEF leur donne des trousses éducatives dans le cadre de l'aide apportée aux élèves et aux enseignants. Environ 720 000 trousses éducatives seront distribuées dans presque 2000 écoles d'Haïti d'ici la fin de l'année.
Quant à Judeline, comme c'est partout le cas pour les autres enfants, elle a trouvé sa première journée d'école plutôt exténuante. Mais elle s'est rapidement trouvée à l'aise dans ce cadre stimulant. Avec un soutien permanent, l'espoir est que, elle et des milliers d'autres enfants haïtiens achèveront leur éducation en vue d'un avenir meilleur.
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Éducation dans les urgences
Un reportage de l'UNICEF sur la nécessité de l'éducation en pleine urgence. Dans une urgence, l'école n'est rien moins qu'une bouée de sauvetage. VIDÉO haut | bas