Surmonter la COVID-19

Des adolescentes du monde entier filment leur vie confinée

UNICEF
11 octobre 2021
UNICEF

Les fermetures d’écoles et les autres mesures de confinement adoptées pour freiner la propagation du virus ont privé des millions d’enfants d’une éducation de qualité, de vaccins essentiels, d’une alimentation nutritive et de soins de santé mentale.

Ces perturbations affectent également la sécurité des filles.

Le risque de violence et de pratiques néfastes fondées sur le genre a augmenté pendant la pandémie. Un grand nombre de filles qui ne peuvent plus aller à l’école aujourd’hui n’y retourneront plus jamais, car un mariage ou une grossesse précoces auront coupé court à leur enfance.

En 2020, des adolescentes issues des quatre coins du globe ont filmé leur vie pendant le confinement. Un an plus tard, elles font à nouveau entendre leur voix pour exprimer leur espoir d’un avenir plus équitable.

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Saison 2, épisode 1 : Les filles défendent leurs droits

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Près de deux ans après le début de la pandémie de COVID-19, des filles du monde entier font toujours face aux fermetures d’écoles, aux difficultés économiques et à l’isolement. Toutefois, la pandémie ne les empêche pas de faire entendre leur voix pour exiger que les choses changent.


Saison 2, épisode 2 : Les filles défendent leur droit à la protection contre les mariages d’enfants

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Au cours des dix prochaines années, le nombre de filles victimes de mariage précoce risque d’augmenter de 10 millions à cause de la pandémie. Les perturbations engendrées dans le domaine de l’éducation, des soins de santé et dans d’autres services – conjuguées à la pression financière qui pèse sur les familles – peuvent davantage exposer les filles au mariage d’enfants. Makadidia, au Mali, et Sangamithra, en Inde, sensibilisent leur communauté pour contribuer à protéger et à autonomiser les filles.


Saison 2, épisode 3 : Les filles défendent leur droit à l’égalité

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Dans le monde entier, des normes sociales néfastes et d’autres types d’inégalités de genre, telles que l’interdiction de jouer à l’extérieur ou d’accéder à l’éducation, parmi tant d’autres, empêchent encore les filles de s’épanouir. Ces inégalités peuvent même, sous leurs formes les plus insidieuses, entraîner des violences.

À travers le slam et le journalisme, Antsa, à Madagascar, et Trisha, au Bangladesh, sont résolues à déconstruire les stéréotypes, à prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles et à lutter pour l’égalité des genres.


Saison 2, épisode 4 : Les filles défendent leurs droits en matière de menstruation et de santé mentale

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La pandémie a accru les préoccupations concernant la santé mentale de toute une génération d’enfants, alors même que les problèmes liés à la santé mentale restent une source de stigmatisation.

En Uruguay, Sofía espère briser le silence et attirer une attention primordiale sur la détresse psychologique et les inquiétudes liées à la santé mentale dans sa communauté. Parallèlement, Laetitia, au Tchad, s’attèle à un autre sujet tabou qui touche au bien-être des filles : la menstruation.


Saison 2, épisode 5 : Les filles défendent leur droit à l’éducation

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Près de 77 millions d’enfants ont été exclus de leur salle de classe pendant plus de 18 mois en raison de la pandémie.

Karam, au Yémen, et Zulfa, en Indonésie, luttent pour l’égalité en matière d’accès à l’apprentissage au sein de leur communauté.


Saison 1 : La pandémie vue par une jeune fille

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Épisode 1 : La pandémie vue par une jeune fille

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Alors que leurs écoles ferment et que leurs familles peinent à joindre les deux bouts, des filles de neuf pays sont aux prises avec l’éloignement physique et la menace de la pauvreté et du mariage précoce.

« De nombreux parents n’ont pas de travail ni d’argent pour payer l’école. Alors ils ont commencé à envisager de faire travailler leurs enfants. Dans le cas des filles, ils prévoient peut-être de les marier à un âge précoce. »


Épisode 2 : L’éducation vue par une jeune fille

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En raison des confinements décidés à l’échelle nationale dans 194 pays, 1,6 milliard d’enfants, soit environ 90 % des élèves de la planète, n’ont plus eu la possibilité d’aller à l’école à partir du mois d’avril. De nombreuses filles risquent de ne jamais retrouver leur salle de classe car les familles ont recours au mariage ou au travail des enfants pour soulager la pression financière qu’elles subissent.

« L’idée de ne pas envoyer les filles à l’école, en particulier dans la région où je vis, s’est vraiment intégrée à la culture », explique Antsa, 16 ans, à Madagascar.


Épisode 3 : Les relations vues par une jeune fille

 

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Les précédentes urgences sanitaires ont montré que les filles courent un risque accru de mariage et de grossesse précoces, en particulier si elles n’ont plus accès à l’école, aux réseaux sociaux et aux services essentiels de santé procréative.

« Je voudrais un système social où les femmes et les enfants vivent en toute sécurité », affirme Trisha, 15 ans, au Bangladesh. « Le mariage des enfants est une plaie pour notre société. Lorsqu’une fille est victime d’un mariage précoce, elle souffre physiquement et émotionnellement. »


Épisode 4 : L’inégalité vue par une jeune fille

 

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Alors que la COVID-19 se propage, les filles continuent de défendre leurs droits : vivre à l'abri des mutilations génitales féminines et accéder à l'égalité des chances en matière de protection et de bien-être. 

"Même si un remède a été trouvé, les pays comme le nôtre y auront-ils accès", demande Esta, 15 ans, au Niger.


Épisode 5 : L’avenir vu par une jeune fille

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Les filles du monde entier réinventent un avenir inclusif et équitable.  

"Je demande aux parents qui nous regardent de protéger et de prendre soin de leurs enfants, de comprendre que nous avons quelque chose à dire, que nos pensées comptent, parce que nous sommes l'avenir", dit Makadidia, 15 ans, au Mali.


Les soutiens de la production

La production de la série « Surmonter la COVID-19 » a bénéficié du soutien généreux des Gouvernements de l’Autriche, de la Belgique, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Islande, de l’Italie, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Suède, ainsi que de l’AECID (Espagne), de l’Union européenne et de Zonta International.


Un grand merci aux jeunes femmes de cette série, qui ont filmé la plupart des vidéos elles-mêmes pour présenter leurs idées et leurs convictions avec leurs propres mots.