Mettons fin à la violence. #ENDviolence
Les enfants ont le droit de se sentir en sécurité partout.
Point sur la COVID-19 : De bien des façons, la pandémie de coronavirus menace la sécurité et le bien-être des enfants, en particulier lorsqu’ils ne sont pas scolarisés. Ces ressources à l’intention des parents, des enfants, des établissements scolaires et des gouvernements répondent à diverses problématiques allant de la sécurité en ligne à la réouverture des écoles. Consultez le centre d’information sur le coronavirus (COVID-19) pour en savoir plus.
Mettons fin à la violence envers les enfants
Les enfants devraient se sentir en sécurité chez eux, à l’école et en ligne. Pourtant, ce sont dans ces mêmes lieux que surviennent la plupart des actes de violence envers les enfants, souvent perpétrés par une personne de leur entourage.
La violence empêche ainsi de nombreux élèves dans le monde de profiter pleinement de leur apprentissage et de réaliser leur plein potentiel.
Intimidation, y compris en ligne, châtiments corporels, attaques contre les écoles, harcèlement sexuel : les formes de violence sont nombreuses, et toutes ont des effets dévastateurs sur les enfants, leur famille et leur communauté.
La violence n’a pas sa place dans la vie des enfants. Agissons aux côtés des enfants du monde entier pour mettre fin à la violence dont ils sont victimes et leur offrir un environnement sûr, dans lequel ils puissent grandir, apprendre et s’épanouir. #ENDViolence
Le problème
Pour des millions d’élèves dans le monde, l’école n’est pas un espace où ils peuvent étudier et grandir en sécurité.
- La moitié des élèves âgés de 13 à 15 ans ont rapporté avoir été victimes d’actes de violence de la part de camarades du même âge à l’école ou aux abords de l’école.
- Plus d’1 élève sur 3 dans la tranche des 13-15 ans a été victime d’intimidation.
- Près de 720 millions d’enfants en âge d’être scolarisés vivent dans un pays qui n’interdit pas totalement les châtiments corporels à l’école.
- 158 millions d’enfants âgés de 6 à 17 ans vivent dans des zones de conflit où l’école n’est souvent pas plus sûre que l’espace communautaire.
- À l’échelle mondiale, la violence envers les enfants coûte chaque année 7 000 milliards de dollars des États-Unis.
Les jeunes s’expriment
Nous avons demandé aux jeunes de nous faire part de leur expérience de la violence à l’école et aux abords de l’école – et de nous dire ce dont ils avaient besoin pour être en sécurité. Nous avons été submergés de réponses.
- Plus d’un million de jeunes, originaires de 160 pays, ont participé.
- Parmi eux, 2 sur 3 ont indiqué craindre la violence à l’école ou aux abords de l’école.
- En plus de leurs très nombreux témoignages, ils ont formulé des idées sur les mesures que peuvent prendre les élèves, les parents, les enseignants et les gouvernements pour améliorer la sécurité dans les écoles.
C’est ainsi qu’est né le Manifeste de la jeunesse pour mettre fin à la violence #ENDviolence, remis aux ministres présents au Forum mondial sur l’éducation en janvier 2019.
Premier jour : la peur au ventre
Il peut paraître normal d’avoir peur avant le premier jour d’école, mais en aucun cas cette expérience ne devrait être traumatisante. Pourtant, la moitié des adolescents dans le monde sont victimes d’actes de violence de la part de camarades du même âge à l’école et aux abords de l’école.
Comment agir
Élèves, enseignants, parents, dirigeants : nous avons tous un rôle à jouer. Découvrez comment vous pouvez contribuer à mettre fin à la violence à l’école.
Élèves
Parents
Enseignants
Gouvernements
L’UNICEF appelle l’ensemble des gouvernements à :
- Mettre en place des politiques globales de lutte contre l’intimidation et la violence sexuelle à l’école ;
- Interdire les châtiments corporels à l’école.