Assurer un accès durable à l’eau potable après Ebola
L’UNICEF poursuit ses interventions dans les zones précédemment affectées par Ebola pour permettre aux populations d’avoir un accès durable à l’eau potable.

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De 2018 à 2020, l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) a été l’épicentre d’une épidémie d’Ebola qui a tué environ 2.300 personnes. Cette épidémie – la dixième et la plus importante connue par le pays – a particulièrement affecté la zone de santé d’Aloya qui faisait déjà face aux maladies d’origine hydrique telles que le choléra.

Tout au long de la réponse Ebola, l'UNICEF a fourni de l’eau potable aux populations et a soutenu les centres de santé en leur fournissant des services essentiels en matière d'eau, d'hygiène et d'assainissement. Lorsque la fin de l’épidémie a été déclarée, l’UNICEF a poursuivi ses interventions sur place pour permettre aux populations d’avoir un accès durable à l’eau potable.

Grâce à l’appui du Gouvernement canadien et de l’Union Européenne, l’UNICEF a réalisé deux réseaux d’adduction d’eau potable. « Je suis plus qu’heureux », dit Frank qui vient quotidiennement s’approvisionner en eau potable à la borne installée près de sa maison.

Plus de 60 bornes fontaines ont été installées et permettent à 50.000 personnes d’avoir accès à de l’eau potable. « Ce projet a répondu au plus grand besoin de la communauté car la santé passe avant tout », dit le chef de la localité d’Aloya. Des bornes fontaines ont également été installées dans des écoles et des structures sanitaires.

Le Centre de Santé de Référence d’Aloya bénéficie aujourd’hui d’eau potable ce qui a permis d’améliorer la qualité des soins offerts par les différents services et assurer la sécurité des patients. Pour Paluku David, laborantin du centre, la détection des bactéries au moment de la coloration, a été facilitée par le nouveau raccordement en eau courante.

Pendant longtemps, la communauté d’Aloya consommait de l’eau non potable et était menacée par des maladies hydriques auxquelles les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables. « Depuis que la population a accès à l’eau potable, nous n’enregistrons presque plus des cas de choléra », dit Solange qui s’assure du respect du lavage des mains à l’entrée du centre de santé.

Depuis que des bornes fontaines ont été installées à proximité des habitations, les conditions de vie des populations se sont nettement améliorées. « Je suis content qu’on n’ait plus de problèmes d’eau », dit Tsongo en remplissant un bidon d’eau que sa mère ramènera à la maison.

Conscient de l’importance de l’eau potable pour la santé et le bien-être de sa communauté, Zépherin s’est porté volontaire pour assurer la maintenance des bornes fontaines. « Je suis fier d’apporter ma petite contribution dans la gestion de l’eau afin de la rendre pérenne pour les générations futures », explique-t-il tout en débouchant une vanne d’eau.
Grâce à l’appui du Gouvernement canadien et de l’Union Européenne, 50.000 personnes, 8 écoles et 8 formations sanitaires bénéficient d’un accès durable à l’eau potable.