La vaccination contre la COVID-19 pour les plus de 12 ans
« J’ai toujours cru au bienfait des vaccins pour l’homme. » Junior, 16 ans, ayant reçu comme plusieurs adolescents le vaccin contre la COVID.

La vaccination contre la COVID-19 suit toujours son cours en Côte d’Ivoire. Dans les collèges, les universités et les communautés les plus reculées, les agents de santé administrent le vaccin. En effet les enfants et adolescents à partir de 12 ans sont concernés et font leur vaccin pour se protéger. À Korhogo dans le nord de la Côte d’Ivoire, Ibrahim Soro, 12 ans, élève en classe de 6ème au collège moderne de Korhogo a fait sa première dose du vaccin contre la COVID-19.
Au départ j’avais peur de me faire vacciner, mais avec l’encouragement de mon père et la sensibilisation de mes professeurs, j’ai accepté de me faire vacciner. Je voudrais rassurer mes amis que les vaccins ne font pas de mal, bien au contraire, ils contribuent à notre santé.
Quant à Odile, 18 ans, élève en Terminale D au lycée Félix Houphouët Boigny de Korhogo elle est à sa deuxième dose. Elle nous dit :
Ma première expérience avec le vaccin n’a pas été reluisante car après la première dose, je me suis sentie mal. J’ai quand même décidé de faire la deuxième dose parce que je suis convaincue que le vaccin contre la COVID-19 est vraiment efficace. Aussi en tant que future étudiante, je souhaite aller à l’étranger pour continuer mes études après mon Bac et le vaccin est requis et vivement conseillé quand il s’agit de voyager.

Odile toute souriante a reçu son vaccin et n’a plus qu’à penser à son examen qui approche à grands pas et surtout à ses ambitions d’aller étudier à l’étranger.
Dans la ville de Man, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, la vaccination contre la COVID-19 s’est également répandue. Junior, un adolescent de 16 ans qui vit à Man, a toujours été ouvert aux vaccins. Selon lui, ce sont de puissants moyens pour se protéger contre les maladies.
J’ai toujours cru aux bienfaits des vaccins pour l’homme. Je vois ma mère aller par moment au centre de santé faire vacciner ma nièce. Quand la campagne de vaccination contre la covid-19 a ciblé ma tranche d’âge, j’ai demandé l’accord de mon père mais il a refusé catégoriquement prétextant que le vaccin rend stérile.
Cependant un jour, en revenant de l’école, j’ai vu une jeune dame que je connais bien et qui était enceinte alors qu’elle avait fait le vaccin bien avant sa grossesse. Après des échanges avec elle, j’ai eu des informations qui me manquaient. Elle m’a même présenté sa carte de vaccination et cela a accentué mon envie de me faire vacciner.
Lors d’une campagne, Junior a sauté le pas et a fait son vaccin au CHR de Man. Le jeune garçon tellement déterminé s’est fait aider d’un ami pour prétendre que ses parents lui avaient donné leur accord par message électronique. Il a reçu ainsi sa 1ère dose de vaccination contre la covid-19 puis la deuxième dose avec cette fois-ci l’accord réel de ses parents qui ont été sensibilisés.
Son père qui était au départ réticent, s’est également fait vacciner.
À Logoualé, une localité de Man, le directeur d’une école primaire, l’EPP SAONE JOLIE 2, Diomandé Gondo est complètement vacciné contre la COVID-19. Au début, il était lui aussi réticent, il avait des doutes, surtout après avoir manifesté des effets secondaires assez forts à la suite de sa première dose, des courbatures, de la fièvre et des migraines au moment où il avait de nombreuses activités et des rendez-vous à honorer.
Après avoir échangé avec un ami, médecin exerçant à Abidjan, tous mes doutes se sont dissipés. En effet, il m’a expliqué que mes réactions étaient normales et qu’elles variaient en fonction des individus mais qu’il fallait que je prenne des calmants pour réduire les effets secondaires après la vaccination.
Grâce à ces informations, Diomandé est revenu à de meilleurs sentiments et a décidé de faire la seconde dose en suivant toutes les instructions de son ami médecin. En tant que directeur il est désormais favorable à la vaccination dans son établissement pour la cible, c’est-à-dire les adolescents à partir de 12 ans, car c’est leur droit.
En 2023, nous avons vacciné plus d’1 million 400 milles personnes soit pour leur première ou deuxième dose à partir de 12 ans. Le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle (MSHP CMU) et l’UNICEF en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers tel que CanGive, organisent régulièrement des campagnes nationales de vaccination contre la COVID-19 couplée à la vaccination du HPV et du Programme Élargi de Vaccination de routine.