Je suis rassurée, mon enfant est protégée
Par sa décision, Marina fait passer sa fille de 1 mois du statut zéro dose au statut de vaccinée

Marina habite le village Pangui dans le district de Kimongo, situé à environ 60 kilomètres de la ville de Dolisie dans le département du Niari en République du Congo. Elle vit avec son compagnon et sa fille âgée de 1 mois auprès de ses beaux-parents. Ils sont tous deux cultivateurs, cependant elle ne va plus au champ pour s’occuper de sa fille, Chanelvie.
C’est à l’occasion du premier passage de la campagne contre la poliomyélite qu’une équipe de vaccinateurs l’a visitée. Ils ont appris après une série de questions que le bébé n’avait pas encore recu de vaccin depuis sa naissance. Ce vaccin contre la poliomyélite est le premier.

Au Congo, on dénombre plus de 44 156 enfants ‘’zéro dose’’ c’est-à-dire n’ayant jamais reçu un vaccin depuis leur naissance.Les campagnes de vaccination sont, en plus de la surveillance faite par les centres de santé, un moyen pour détecter ces cas et y remédier. Les campagnes de vaccination sont, en plus de la surveillance faite par les centres de santé, un moyen pour détecter ces cas et y remédier.
‘’ J’ai décidé de lui donner le vaccin contre la polio afin de la protéger contre cette maladie, je ne connaissais pas l’étendue des ravages que pouvait causer cette maladie.’’
La campagne de vaccination qui a été lancée par le Gouvernement du Congo comme réponse à une épidémie qui s’est déclarée en février 2023 dans le département de la Lekoumou a pour but de faire vacciner contre la polio plus d’un million d’enfants âgés de moins de 5 ans. Elle s’est déroulée du 9 au 11 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire congolais. Cette campagne soutenue par l’Initiative Mondiale pour l’éradication de la Poliomyélite (IMEP) dont UNICEF fait partie se fera en trois passages.
L’équipe de vaccination a expliqué à Marina les risques que pourraient courir son enfant si elle ne suit pas le calendrier vaccinal qui inclut aussi la vaccination contre la poliomyélite.
‘’J’ai compris et ne veux pas mettre la vie de mon enfant en danger’’, ‘’je veux qu’elle vive sans handicap, qu’elle puisse courir, sauter comme les autres enfants. Je veux lui donner toutes les chances de vivre et de profiter pleinement de sa vie’’.
‘’Je vais continuer à l’emmener au centre de santé pour qu’elle prenne ses vaccins et qu’elle grandisse en bonne santé’. ‘’Je vais aussi informer les mamans sur l’importance des vaccins et les encourager mamans à faire vacciner leurs enfants’’, conclut Marina.