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AFRIQUE DE L'OUEST ET AFRIQUE CENTRALE

© UNICEF/NYHQ2008-1186/Holt

Une fille ramasse du bois à Kibati, un camp pour personnes déplacées dans la région orientale de la République démocratique du Congo. Le conflit, la pauvreté chronique et le prix élevé des denrées alimentaires compromettent le bien-être des enfants dans toute la région.

ENJEUX POUR LES ENFANTS ET LES FEMMES

Les risques de situations d'urgence à moyenne ou grande échelle en Afrique de l’Ouest et du Centre resteront élevés en 2009. La Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Tchad continuent à connaître des situations politiques et socio-économiques volatiles, alors que la malnutrition hante toujours les pays du Sahel et que les situations d’urgence − épidémies de choléra et de méningite, inondations − se succèdent dans la région. Les effets du prix élevé des produits alimentaires à travers la région pourraient aggraver encore les risques pour des pays en situation déjà précaire et pour les groupes vulnérables.

ACTION HUMANITAIRE PRÉVUE POUR 2009

Au niveau régional, l’UNICEF est chef de groupe pour la nutrition ainsi que pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène et membre des groupes consultatifs sur la santé et la protection sociale.

Renforcement des opérations de secours : le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et l'Afrique centrale de l’UNICEF fournira un soutien technique et opérationnel aux Bureaux de pays et à leurs partenaires (en menant des exercices de simulation interinstitutions et en planifiant la préparation aux urgences et opérations de secours) afin de renforcer leur préparation. En cas de situation d'urgence à évolution rapide, des ressources humaines supplémentaires de crise seront acheminées très rapidement pour y faire face. On accordera également les approvisionnements essentiels et les crédits relais nécessaires accordés.

Survie de l’enfant et nutrition : le Bureau régional continuera à renforcer au niveaux régional et national la coordination et les synergies interinstitutions, et à encourager les institutions de l’ONU et les organisations humanitaires partenaires à rendre compte de leurs activités en accord avec les engagements pris au Comité permanent interinstitutions sur la question d’une mise en œuvre effective. Au Burkina Faso, au Cameroun et au Togo, le Bureau régional se concentrera sur le traitement de la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans et sur la prévention de la malnutrition chez les moins de cinq ans et les femmes enceintes ou allaitantes.

Santé : le Bureau régional se donne pour objectif de réduire la morbidité et la mortalité dues à la méningite en renforçant la préparation aux interventions et à la lutte contre les épidémies de méningite dans les pays d’Afrique de l’Ouest situés dans la « ceinture de la méningite ».

Eau, assainissement et hygiène : le Bureau régional continuera à renforcer la coordination et les synergies entre institutions de l’ONU et organisations humanitaires partenaires et à les encourager à rendre compte de leurs activités en accord avec les engagements pris au Comité permanent interinstitutions. Le Bureau mettra également au point un plan intégré de lutte contre les épidémies de choléra, pour en atténuer l’impact, réduire leur occurrence et leur incidence et améliorer les interventions d’urgence dans les foyers les plus actifs au Bénin, en Côte d’Ivoire, en Guinée, en Guinée-Bissau, au Libéria, au Niger, au Sénégal et au Togo.

Éducation : le Bureau régional continuera à renforcer et à élargir son soutien aux efforts faits par les pays de la région pour planifier et mettre en œuvre les interventions adéquates requises par les situations d’urgence. Capacités et partenariats seront consolidés par des formations interinstitutions, la création d’un tableau des organisations mobilisables en cas d’urgence et la surveillance des effets des prix élevés des aliments sur les systèmes d’éducation ainsi que sur le développement et l’apprentissage des enfants.

Protection de l’enfance : le Bureau régional appuiera les Bureaux de pays (qui ont adopté l’approche de groupe thématique) à ancrer plus solidement la protection de l’enfance au sein du groupe pour la protection sociale et continuera à favoriser la coordination et la collaboration transfrontalières et au niveau sous-régional pour les interventions de protection de l’enfance dans les pays du fleuve Mano, ceux de la région des Grands Lacs ainsi qu’au Cameroun, en République centrafricaine et au Tchad. Le Bureau régional se concentrera non seulement sur le renforcement de ses propres capacités, mais aidera également les partenaires gouvernementaux, les ONG nationales et internationales partenaires de cinq pays à établir leurs propres capacités de mener des opérations de secours en cas d’urgence.

VIH et SIDA : le Bureau régional interviendra auprès des réfugiés et des communautés qui les accueillent au Cameroun, populations de plus en plus vulnérables face au VIH et au SIDA; offrira à 3000 dispensateurs de services, bénévoles et préposés à l’éducation par les pairs la formation nécessaire pour qu’ils sensibilisent les communautés à la transmission de la mère à l'enfant du VIH, les mobilisent en faveur des orphelins et des enfants vulnérables et dotent les adolescents et les jeunes d’aptitudes à la vie quotidienne.

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Besoins financiers de l’UNICEF pour les secours d’urgence en 2009 *
Secteur US$
Renforcement des opérations de secours 2 600 000
Survie de l’enfant et nutrition 11 011 594
Santé (préparation aux interventions contre les épidémies de méningite) 1 280 000
Eau, assainissement et hygiène 13 382 580
Éducation 900 000
Protection de l’enfance 724 700
VIH et SIDA 260 000
Total ** 30 158 874

* Les fonds reçus suite au présent appel seront utilisés pour répondre à la fois aux besoins immédiats et à moyen terme des enfants et des femmes selon les indications données ci-dessus. Si l’UNICEF reçoit des fonds excédant les besoins à moyen terme  pour cette situation d’urgence, l’UNICEF les affectera à d’autres  urgences accusant un sous-financement.
** Ce total inclut un taux de recouvrement maximal de 7 %. Le taux de recouvrement réel pour les contributions sera calculé conformément à la décision  2006/7 du Conseil d’administration du  9 juin 2006.